Certificats CHEBAP, CHEM & CHEMEX
La formation comporte de deux à trois semestres :
• Le premier donne les bases de la conception, de l’analyse et de la vérification des structures et il comporte des séances de cours et d’application sur des cas concrets ;
• Le second aborde les techniques de réalisation de différents types d’ouvrages et il aboutit aux projets professionnels (deux projets imposés et un projet optionnel) ;
• Le troisième, selon les spécialités, correspond à un stage en entreprise.
Le certificat du CHEC se délivre dans les trois filières : CHEBAP, CHEM et CHEMEX.
La démarche compétences est en place. Elle s’appuie sur une écoute des besoins de la profession dans le cadre, notamment, du conseil de perfectionnement.
Le français est la langue de référence de l’enseignement au CHEC. Il est demandé aux élèves étrangers non francophones de produire, avant le début de leur formation, une attestation de niveau B2 en français établie par un organisme reconnu.
Le CHEC demande à ses élèves un niveau suffisant de maîtrise de l’anglais : le niveau C1 est visé et aucun diplôme ne peut être obtenu pour les étudiants qui n’auraient pas atteint le niveau B2.
Les thèmes du développement durable, de l’éco-construction, de l’éthique et de la responsabilité des entreprises, déjà présents dans le cursus actuel du CHEMEX, sont développés à l’occasion des projets des filières CHEBAP et CHEM. Ils le sont également lors des stages, les entreprises du BTP étant particulièrement sensibles à ces aspects.
Les enseignants sont de grande qualité et, venant pour la plupart de l’entreprise, ils correspondent bien à une formation d’ingénieur spécialisé.
Depuis 2009, une forte évolution de la demande a été constatée. Cette évolution est liée à la crise économique qui fait percevoir un diplôme de spécialisation comme un atout supplémentaire pour entrer sur un marché du travail de plus en plus concurrentiel.
Les candidatures selon différentes filières sont les suivantes :
• le CHEBAP est passé de 120 à 130 demandes jusqu’en 2008 à plus de 200 en 2010, et semble à peu près stable entre 150 et 200 demandes par an depuis ;
• le CHEM est passé de 20 à 30 candidatures par an jusqu’en 2008 à une moyenne de 50 à partir de 2009 ;
• le CHEMEX, à peu près stable autour de 50 candidatures semble, au moins les premières années, avoir attiré des élèves qui auraient été intéressés par le CHEBAP.
Le recrutement national provient des l’ensemble du pays avec une prépondérance de candidatures issues des INSA, des écoles du réseau Polytech et de l’ESTP.
La stratégie d’internationalisation est basée sur le recrutement d’élèves étrangers en majeure partie issus de pays francophones dans le cadre de partenariats avec des établissements identifiés dans le cadre de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), notamment au Vietnam, au Liban et au Maghreb.
Un dispositif structuré de préparation à l’emploi est en place. Le CHEC suit le parcours professionnel de ses jeunes diplômés. Les enquêtes annuelles menées auprès des anciens élèves montrent la typologie des emplois obtenus en sorti du CHEC :
• 50 % en bureau d’études structures,
• 25 % en bureau de contrôle,
• 20 % en entreprise,
• le reste en maîtrise d’ouvrage.
Le délai de recherche d’emploi est généralement très bref, une proportion non négligeable d’élèves trouve un premier emploi avant la fin de la formation. La vie professionnelle est également suivie régulièrement par l’association des anciens élèves (ACHEC).
Par Dominique Vié le 24/07/2019 à 11:34 • Lien permanent
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Le CHEC a été créé en 1957 par les Professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics.
Il a pour mission de former chaque année soit de jeunes universitaires ou Ingénieurs terminant leurs études, soit des Ingénieurs d'Entreprise désirant étendre leurs compétences.
A la suite de ce cycle de 10 mois, ou 16 mois avec un stage, les diplômés sont immédiatement capables de prendre en charge la conception technique et l'exécution des ouvrages les plus élaborés, en France comme dans le monde.